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OUSSEYNOU KANE, DG DU BOS/ PSE : « Le Sénégal peut payer sa dette »

ECONOMIE : Le Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Ousseynou Kane est convaincu que le Sénégal « doit aller vers la finance islamique » pour financer la construction des infrastructures nécessaires à son développement. Il est également d’avis que la dette publique du Sénégal est soutenable. 

« L’endettement a permis au Sénégal de construire énormément d’infrastructures et une croissance forte et inclusive. C’est un endettement sain et utile ». Telle est la conviction, exprimée hier, par le Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Ousseynou Kane, lors d’une conférence de presse, en présence du Docteur Mouhamadou Lamine Mbacké, Président directeur général (PDG) de l’Institut africain de la finance islamique (IAFI) et fondateur du Forum international sur la Finance Islamique de l’Afrique de l’ouest, prévu du 20 au 21 juin 2022, au CICAD de Diamniadio. « L’endettement est utile et maitrisé.  Et le Sénégal peut payer sa dette.  Et l’intérêt de la finance islamique, c’est d’apporter des financements simples. Ensuite, les investisseurs peuvent s’associer. Le Sénégal doit aller vers le financement islamique », a souhaitéé, le juriste-financier, Ousseynou Kane, estimant qu’il faut sensibiliser les jeunes à la finance islamique. 

Par ailleurs, le Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a souligné que « depuis cinq à six ans, ce Forum international sur la Finance Islamique de l’Afrique de l’ouest est devenu une référence en Afrique ». « Le ministre en charge du Plan Sénégal émergent (PSE), m’a chargé de venir pour vous dire tout l’appui de l’État », a          avoué Ousseynou Kane s’adressant au Dr Mouhamadou Lamine Mbacké. 

« LE SENEGAL DOIT RATTRAPER SON RETARD INFRASRTRUCTEL »

« Le Sénégal doit rattraper son retard infrastructurel important qui est une priorité du Plan Sénégal émergent.  Il y a encore beaucoup de choses à faire pour assurer l’équité territoriale. Le Sénégal doit disposer d’infrastructures de qualité dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz.  C’est dans ce cadre qu’entre la construction du pont de Rosso », a souligné M. Kane. De l’avis du Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), en Afrique, c’est l’État qui finance les infrastructures. C’est la raison pour laquelle, Ousseynou Kane, est d’avis que le Sénégal doit trouver les moyens de trouver de l’argent par le biais de la finance islamique. « Nous avons la conviction que la finance islamique peut aider l’État du Sénégal. Et de ce point de vue, la nouvelle loi sur les Partenariats Public-Privé offre des opportunités pour la mobilisation des ressources financières », a-t-il certifié. 

En qualifiant le Docteur Mouhamadou Lamine Mbacké de « d’avant-gardiste », avec son l’Institut africain de la finance islamique (IAFI) qui a formé plus de 2000 experts qui travaillent pour le gouvernement et les institutions financières. Il a aussi dit tout l’intérêt que le président de la République accorde à ce Forum international sur la Finance Islamique de l’Afrique de l’ouest qu’il a un plaisir de présider chaque année la cérémonie d’ouverture. « Vous pouvez compter sur le soutien de l’État du Sénégal », a assuré encore Ousseynou Kane pour qui « dans le cadre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), le secteur privé national a un rôle de plus en plus important dans la création de croissance et d’emplois ». Mamadou SARR