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CAN 2019: Le Congo-Brazzaville n’est pas candidat à l’organisation

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, invité de l’émission Radio Foot Internationale vendredi 7 décembre 2018 sur RFI, avait indiqué que le Congo-Brazzaville était candidat à l’organisation de la CAN 2019. Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’éducation physique, a démenti cette information ce samedi 8 décembre, toujours au micro de RFI.

 

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, était l’invité de l’émission Radio Foot Internationale vendredi 7 décembre 2018 sur RFI. « Il y en a un qui a déjà écrit, le Congo-Brazzaville. Notre secrétaire général adjoint Anthony Baffoe m’a dit qu’il allait me parler d’une deuxième candidature », avait-il déclaré alors que le Cameroun ne sera plus l’organisateur.

« Le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat »

Joint par téléphone samedi 8 décembre, Hugues Ngouélondélé, actuel ministre des Sports et de l’éducation physique, a démenti cette information. « Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible », déclare-t-il.

« Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment. »

Hugues Ngouélondélé a pointé le manque d’infrastructures pour accueillir la compétition. Comme les hôtels dans la ville d Dolisie. « Nous n’allons pas nous lancer dans un telle aventure pour que la fête ne soit pas belle et déshonorer notre pays. Le Congo n’est pas prêt ». Actuellement, le Congo-Brazzaville n’a pas la possibilité d’ssumer le coût de l’organisation.  « La crise est mondiale et nous avons d’autres priorités que d’organiser la CAN pour le moment », explique Hugues Ngouélondélé. Celui-ci précise aussi que le Congo-Brazzaville n’a pas été sollicité par la Confédération africaine de football, tout en souhaitant « bonne chance » au pays organisateur.

Un plan B avant le 31 décembre

En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. La semaine dernière, la CAF a retiré l’organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et par une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d’un plan B déterminé « d’ici le 31 décembre ».

Le dossier le plus urgent reste donc de trouver le remplaçant du Cameroun pour la première CAN à 24 équipes, programmée du 15 juin au 13 juillet. L’Afrique du Sud, seul pays africain à avoir déjà organisé une Coupe du monde en 2010 et le Maroc sont souvent présentés comme le recours idéal à l’organisation de la CAN 2019.

Propos de Hugues Ngouélondélé recueillis par Eric Mamruth