Reconstitution du décès de Mohamed Gabsi : le policier municipal de Béziers n’explique pas l’hématome
Près de trois ans après le décès de Mohamed Gabsi à la suite de son interpellation en avril 2020 à Béziers (Hérault), la reconstitution s’est terminée ce mercredi vers 3 heures du matin. Guillaume L., le policier municipal mis en cause, n’a pas fourni plus d’explications sur l’hématome au cou de la victime.Interpellé le 8 avril 2020 à Béziers (Hérault) lors du premier confinement par trois agents municipaux, Mohamed Gabsi, 33 ans, était décédé après son arrivée au commissariat. L’un des trois agents, Guillaume L. est mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique », les deux autres le sont pour « non-assistance à personne en péril ». Un dossier sensible : le rôle de la police municipale à Béziers, armée et plébiscitée par le maire Robert Ménard, proche du Rassemblement national, est controversé.