ME ABDOULAYE TINE SE POSITIONNE POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024
« Cette candidature est une candidature de vérité, de responsabilité, de modernité, de progrès et de justice sociale »Maître Abdoulaye Tine est candidat à l’élection présidentielle de 2024. L’avocat et défenseur des droits de l’Homme, leader de l’Union sociale libérale (USL), en a officiellement fait l’annonce samedi 22 octobre 2022, en marge d’un petit-déjeuner de presse organisé à cet effet. »J’ai voulu vous réunir dans cette salle pour vous faire part de ma décision d’être candidat à la présidence de République en 2024 », annonce-t-il, justifiant que « cette candidature est une candidature de vérité, de responsabilité, de modernité, de progrès et de justice sociale ». Avant de souligner : « Ces raisons d’hier, qui ont motivé mon engagement et mon combat dans la société civile pour faire respecter les droits de l’homme en toute circonstance et en tout lieu, sont les mêmes qui me poussent aujourd’hui à être candidat à la Présidentielle de 2024, pour solliciter le suffrage des Sénégalais. »Selon lui, « la politique ne fait plus rêver au Sénégal. Les citoyens, aujourd’hui, ont le sentiment d’être dépossédés par les politiques et de ne plus s’intéresser à la politique ». Autre constat du président de l’Union sociale libérale :
« Aujourd’hui, la plupart des intellectuels sont en dehors du système politique contrairement aux premières années de l’indépendance où les bâtisseurs de cette Nation qu’est devenue l’Etat sénégalais et qui a été tant la fierté en Afrique, cet Etat, aujourd’hui, en tout cas majoritairement, ne regorge plus en son sein les talents et les compétences qui sont capables de réaliser les transformations économiques et sociales qui sont indispensables pour le progrès. » »Notre positionnement social-libéral est un positionnement pragmatique. C’est prôner la doctrine de l’action » »C’est parce que nous avons la ferme ambition de réconcilier les Sénégalais avec la politique – que la politique ne rime plus avec règlement de comptes, un discours où l’on ne tient pas ses promesses – que nous avons décidé de franchir le cap et surtout de briguer la mandature suprême en 2024 et de pouvoir réaliser les réformes », signale-t-il.
Cependant, il fait preuve d’humilité. « Sans nul doute, si on vous dit que nous pouvons régler tous les problèmes du Sénégal, c’est qu’on ne vous dit pas la vérité. Mais, en même temps, on est contre cette inaction, cette inertie. On a l’impression que plus de 60 ans après l’indépendance, rien n’a véritablement changé alors que nous avons tout pour changer ce pays. »Pour lui, « la vérité ne se situe ni dans le socialisme ni dans le libéralisme. Et, surtout, les Sénégalais, aujourd’hui, ce qui importe pour eux, ce n’est pas que soyez socialiste ou libérale, ce n’est pas leur problème. Aujourd’hui, ils veulent un président, un parti qui est à la tête de l’Etat et capable d’identifier des problèmes et d’apporter des solutions concrètes et opérationnelles.
» Somme toute, cela renvoie à sa vision. « C’est pour ça que nous avons décidé que notre positionnement social-libéral est un positionnement pragmatique. C’est prôner la doctrine de l’action. Nous allons prendre ce qu’il y a de mieux dans le libéralisme, ce qu’il y a de mieux dans le socialisme, combiner les deux pour faire face aux défis économiques et sociaux auxquels le Sénégal est aujourd’hui confronté », décline-t-il.Aussi enfourche-t-il déjà son cheval de bataille et… dégaine. « Pour parler de 3e candidature ou de 3e mandat, non seulement c’est se renier, c’est-à-dire, c’est une promesse non tenue, mais aussi c’est trahir le combat et l’engagement, c’est même un deuxième assassinat, de toutes ses victimes. Donc, vous l’aurez senti, notre ambition c’est d’en finir avec ces débats interminables qui se posent à chaque présidence où l’on est là à disserter, à interpréter ou à réinterpréter la Constitution selon les circonstances, les acteurs et les enjeux du moment », avise-t-il.
Voxpop