Cyberattaque à l’hôpital de Corbeil-Essonnes : comment les négociateurs ont fait baisser le montant de la rançon
EXCLUSIF. Les experts du GIGN ont établi le contact par mail en fin de semaine dernière avec les pirates qui paralysent le système informatique du Centre hospitalier Sud Francilien. Ils ont pu, selon nos informations, faire baisser la rançon demandée de 10 à 1 million de dollars.
C’est une partie d’échecs qui est engagée depuis plus d’une semaine. D’un côté du clavier, des négociateurs du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), rompus aux prises d’otage physiques, aux forcenés qui refusent d’ouvrir leur porte, aux terroristes, mais également formés depuis plusieurs années pour intervenir dans l’ombre des cyberattaques. De l’autre, les hackers, qui bloquent depuis la nuit du 20 au 21 août le Centre hospitalier Sud francilien (CHSF), de Corbeil-Essonnes (Essonne). Les communications entre les gendarmes et les pirates se font par mails, exclusivement via Protonmail, une messagerie chiffrée.
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