LOI DE FINANCE RECTIFICATIVE : Plus de 196 milliards destinés à la santé, au BTP…
Le projet de loi numéro 33/2021 portant seconde loi de finance rectificative pour l’année 2021, a été examiné et adopté hier, par les parlementaires à l’occasion de la session ordinaire unique 2021-22.
Le texte portant réaménagement du budget de l’État a obtenu le vote d’une large majorité de parlementaires, environ 90. Cinq députés ont voté contre son adoption, aucune abstention n’a été notée. Le ministre des Finances et du Budget, qui a soumis le projet loi de finance rectificative aux députés, a décliné les motifs du projet de seconde LFR. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, les finances publiques vont bénéficier de ressources additionnelles de 196 milliards 237 millions de francs CFA. Ce montant, relève-t-il, fait partie des Droits de tirage spéciaux (DTS) globalement estimés à 246 milliards 237 millions de CFA. De l’avis toujours d’Abdoulaye Daouda Diallo, le restant des Droits de tirage spéciaux (DTS), 50 milliards, sera alloué au Budget de l’État de 2022.
Les ressources ajoutées seront en effet, destinées à la santé, à la protection sociale et à la relance économique. Il s’agira, en partie, selon lui, de payer des dettes dans le secteur de l’énergie et du BTP, le bâtiment et les travaux publics et d’assurer les compensations tarifaires de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC). Cette enveloppe tirée de la seconde loi de finance rectificative permettra également d’éponger les pertes commerciales dans les groupements de producteurs pétroliers. Par ailleurs, Abdoulaye Daouda Diallo a dit aux députés que le déficit budgétaire devrait s’élever à 6,3 % du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’année. Lors de l’élaboration de la loi de finances initiale, ce déficit était estimé à 5,4 % du PIB.
L’info