Corps exhumé et brûlé à Kaolack : « L’État doit sévir pour punir les auteurs » Ahmed Khalifa Niass
L’exhumation du corps d’un homosexuel présumé à Kaolack est loin de connaitre son épilogue. Après le procureur, c’est au tour des religieux de se prononcer sur la question.
Sur les ondes de la Rfm, Ahmed Khalifa Niass condamne fermement l’incident. «C’est regrettable et la famille El Hadj Abdoulaye Niass n’est impliquée ni de près ni de loin dans cette affaire. Je précise qu’il ne s’agit pas d’un habitant de la zone, ni d’un talibé ni d’une connaissance. C’est quelqu’un qui, selon des rumeurs, habite dans la banlieue de Kaolack. Il n’était pas connu de la zone de Léona Niassène. Léona Niassène n’a pas incité qui que ce soit à s’impliquer dans ce fait criminel », souligne-t-il.
Pour le guide religieux, c’est une mauvaise interprétation du Coran qui est à l’origine de tout cela. « C’est un problème de l’entendement de la religion. La religion vise des faits, mais des faits concernant les vivants. L’islam n’a pas prévu de sanctions contre les morts. Le prophète (PSL) était debout chaque fois qu’il voyait qu’on transporte un mort vers sa dernière demeure et même s’il s’agit quelquefois de religion différente. Donc, faire ces genres d’actes, c’est ne pas comprendre l’islam et mal interpréter le Coran. L’État doit sévir pour punir les auteurs », condamne Ahmed Khalifa Niass sur Rfm.