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Cinq ans après les « violences du 1er-Mai », Alexandre Benalla rejugé en appel

L’ancien chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla est rejugé vendredi en appel pour des violences commises le 1er-Mai 2018. En première instance, celles-ci lui avaient valu trois ans de prison, dont un ferme.

Le procès d’Alexandre Benalla devant la cour d’appel de Paris s’est ouvert vendredi 9 juin, cinq ans après des violences lors d’une manifestation du 1er-Mai qui ont valu à l’ex-proche collaborateur d’Emmanuel Macron d’être condamné à un an de prison ferme en première instance.

Vêtu d’un costume gris, courte barbe et lunettes carrées, l’homme de 31 ans, aujourd’hui reconverti dans le privé, a pris place sur le banc des prévenus peu après 10 h et indiqué au président de la cour qu’il accepterait de s’exprimer lors du procès, tout comme son co-prévenu Vincent Crase, 50 ans.

L’avocat de ce dernier, Robin Binsard, doit déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) en début d’audience, portant sur le délit d' »immixtion dans une fonction publique » reproché aux deux hommes.

L’ex-chargé de mission, poursuivi pour violences en réunion doit aussi répondre notamment de port prohibé d’arme (en raison de la publication d’une photo de lui portant une arme de poing) et d’usage de faux en écriture (pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Élysée).

Pilier du dispositif de sécurité du candidat Emmanuel Macron en 2017 puis de l’Elysée, Alexandre Benalla avait été au cœur d’un scandale politique à rebondissements à partir du 18 juillet 2018, avec la parution d’un article du Monde l’identifiant sur une vidéo où il brutalisait un couple place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris, alors qu’il participait au dispositif des forces de l’ordre en tant qu’observateur.