Collision de trains mortelle en Grèce : le chef de gare devant la justice, un ministre démissionne
S’il est reconnu coupable, le chef de gare risque la prison à vie. Le ministre grec des Transports, Kostas Karamanlis, a présenté sa démission.
Au lendemain de la collision meurtrière entre deux trains, la Grèce cherche déjà des réponses et des coupables. Un chef de gare, accusé d’être à l’origine de la catastrophe ferroviaire qui a fait 38 morts, témoigne ce jeudi devant la justice à Larissa, ville de Grèce centrale la plus proche de l’accident.
Cet homme âgé de 59 ans a été arrêté mercredi et est poursuivi pour « homicides par négligence » et pour avoir provoqué des « blessures corporelles ». Il doit expliquer comment un train transportant 342 passagers et dix employés des chemins de fer, reliant Athènes à Thessalonique dans le nord du pays, a pu être autorisé à emprunter la même voie qu’un convoi de marchandises.