Sans papiers : Pourquoi des Sénégalais et pas des Cap-verdiens ?, Dr Lansana G. Sakho*
Nos jeunes sont dans les gares, aux feux, dorment sous les ponts dans des conditions difficiles. J’en ai discuté avec certains, les témoignages sont terrifiants, ils disent préférer dormir sous les ponts que de finir dans les prisons du Sénégal.
Nous devons rebâtir une confiance entre notre pays et notre jeunesse. Si pour les villages des pêcheurs, le pillage en règle des ressources par la pêche industrielle a fini de briser tous les ressorts, il me semble qu’il pourrait être possible de redresser la barre pour ´les autres’.
Notre pays pourrait s’inscrire dans de bonnes perspectives si nous nous mettons en place les bases d’une bonne prise en charge de notre jeunesse.
Certaines questions peuvent parfois nous apporter de bonnes réponses.
Pourquoi ne retrouve t-on pas les jeunes des îles du Cap Vert parmi les clandestins, ce pays indépendant 14 ans après le Sénégal est réputé pour sa gouvernance, le respect des règles démocratiques mais surtout un taux d’alphabétisation de 87% contre 57% pour le Sénégal….. Ça fait une sacré différence qui explique les différences.
*Compte Twitter, jeudi 9 novembre