Procès de l’incendie de la rue Erlanger : « Avant, j’avais foi en l’humanité mais c’est terminé »

Plusieurs rescapés ont témoigné mercredi devant la cour d’assises de Paris, au huitième jour du procès d’Essia B. Tous ont raconté comment cette nuit d’horreur a définitivement changé leur vie.« J’avais 21 ans, j’avais foi en l’humanité. Mais ça, c’est terminé. » Le ton est définitif, la démonstration implacable. À la barre, devant la cour d’assises de Paris, Morgane raconte comment une nuit d’horreur a définitivement changé son regard sur ses congénères. Elle se tourne vers le box des accusés. Et croise les yeux éteints d’Essia B. qui la fixent derrière la vitre.