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Incendie de la rue Erlanger : « On sentait quelqu’un qui était fou de rage »

Ce jeudi, devant la cour d’assises de Paris, des voisins de l’accusée, dont celui à qui une vive dispute l’avait opposée juste avant la tragédie du 5 février 2019, ont témoigné de son comportement agressif ce soir-là. Sans s’avancer sur leur perception de son état mental.Dans quel état se trouvait l’accusée Essia B., l’incendiaire présumée du 17 bis de la rue Erlanger (Paris 16e), le soir du 4 février 2019 ? Comment l’ont perçue ceux qui l’ont croisée avant qu’elle ne mette le feu à la porte de son voisin du 2e étage, déclenchant en moins de 15 minutes cette tragédie où ont péri dix personnes ? Délirante ou déséquilibrée ? Confuse car sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants ? Seulement furieuse après une vive querelle avec ce voisin dont la qualité de pompier l’exaspérait ?