Magistrate visée par un tir de flash-ball en 2019 : les gendarmes publient la photo d’un témoin clé recherché
Trois ans après la mystérieuse agression de la présidente de la cour d’assises de Versailles, touchée à son domicile par un tir de flash-ball, la gendarmerie lance un appel pour retrouver un homme soupçonné d’avoir été présent au moment des faits, voire d’être le tireur.
Son visage marqué d’une cicatrice sur la joue gauche questionne les enquêteurs depuis près de deux ans. Cet homme considéré comme un témoin essentiel par les gendarmes est en effet au cœur d’un dossier aussi rare que sensible : l’agression ultra-violente d’une magistrate, présidente de la cour d’assises des Yvelines, grièvement blessée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) le 17 juin 2019 à son domicile. Une attaque mystérieuse qui avait suscité une vive émotion dans la magistrature et ses 8 500 membres, illustrant les menaces et agressions dont sont trop souvent victimes ces acteurs du monde judiciaire.
Trois ans plus tard, les auteurs de cette violente attaque contre cette magistrate aujourd’hui âgée de 55 ans courent toujours. Et les gendarmes de la section de recherches de Versailles lancent, ce mardi matin, un appel à témoins afin de retrouver un homme décrit comme « une personnalité clé de l’enquête », par un proche du dossier. De « type afro-antillais, mesurant entre 1,70 et 1,80m, âge apparent entre 25 et 40 ans », l’homme est, sur la photo diffusée par la gendarmerie, vêtu d’une casquette violette et porte une « moustache naissante » et un « collier de barbe non fourni ».