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PROMOTION DES DROITS DES FILLES : Plan International et UVS scellent un partenariat 

GENRE : Le partenariat entre les deux structures vise à éradiquer les inégalités, le harcèlement, les mariages forcés et précoces, les grossesses précoces chez les femmes notamment les jeunes filles au Sénégal. 

Lors de la signature de ce partenariat gagnant-gagnant qui s’est tenue hier à la direction de l’ONG Plan international à la cité Keur Gorgui, le directeur général de Plan International Sénégal a attiré l’attention de ses nouveaux collaborateurs sur trois choses essentielles.  « Il y a deux ou trois choses que je voudrais souligner en signant ce partenariat. La première chose : c’est le leadership, nous croyons profondément que pour avoir du succès, il faut un leadership avéré, un leadership inspiré, un leadership focalisé sur les résultats avec des engagements sociaux très forts », a-t-il dit. 

« La deuxième chose que je voudrais dire, c’est que nous appelons notre stratégies international 100. Nous avons des millions de raisons d’agir pour les filles, d’agir avec les filles et de faire en sorte d’avancer l’agenda des filles partout dans le monde. 100 millions représentent aussi notre ambition. Nous recherchons trois millions de filles au niveau de l’apprentissage, au niveau de la direction pour jouer un rôle prépondérant dans la prise de décision en ce qui concerne les filles, mais également avoir l’opportunité de décider sur tout ce qui concerne leurs propres personnes, la question de la mutilation génitale, la question des mariages forcés, précoces, grossesses en milieu scolaire », poursuit-il, soulignant que  la troisième chose, c’est la dimension digitale qui est aujourd’hui cruciale. 

« Cette approche de l’apprentissage a déjà permis l’UVS d’atteindre ses objectifs par rapport au nombre d’étudiants qui étaient ciblés à l’horizon 2022 », a mentionné Dr Bell’Aube Houinato, PHD, le directeur de Plan International Sénégal, rappelant que l’ONG Plan International œuvre pour un monde qui reconnaît l’importance des filles et le respect de leurs droits dans la société où les injustices à leur égard n’ont plus leur place. « Notre mouvement mondial pour les droits des filles cherche à transformer les rapports de force pour que les filles du monde entier puissent apprendre, diriger, décider et développer leur potentiel », a insisté Dr Bell’Aube Houinato. Selon lui, le choix de l’Université Virtuelle du Sénégal s’explique par le fait que la moitié des étudiants sont des filles. 

Satisfait de cette nouvelle collaboration, Professeur Moussa Lo, coordinateur de l’Université Virtuelle du Sénégal rappelle qu’« en créant l’UVS,  le gouvernement du Sénégal veut avoir une université numérique, mais qui quand même prend en compte des réalités sociales économiques, mais aussi géographiques ».   « Tout cela conforte que la force de digitale peut permettre aux jeunes filles à accéder à l’éducation, à l’enseignement supérieur en général », soutient-il. Cependant, le coordinateur de l’UVS invite ses nouveaux partenaires à faciliter   non seulement des stages aux étudiants, mais également des soutiens pour la recherche. 

Abdoulaye DIAO