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HARCELEMENT DES FILLES EN LIGNE : Des organisations féminines disent stop ! 

JUSTICE : A travers la campagne appelée « Pass the Music » qui a démarré le 08 mars et qui a pris fin hier, à la Maison de la culture, Douta Seck, des filles, appuyées par l’ONG Plan International ont invité les autorités à donner suite à leurs plaintes pour harcèlement en ligne. 

Des féministes ont dit : « Basta ! » aux harcèlements dont les filles font l’objet notamment dans les réseaux sociaux. Si l’on se fie à la thèse de Punela Nsonda, chargée des médias à l’ONG Plan International, « la santé mentale des filles est menacée par le harcèlement en ligne notamment avec l’explosion des réseaux sociaux ».  

Pour lutter contre ce fléau qui prend des proportions inquiétantes dans le monde, en particulier au Sénégal, l’ONG Plan International a lancé une campagne de sensibilisation dénommée : « Pass the Music » à Dakar et sa banlieue démarré le 8 mars dernier et a pris fin hier, à la Maison de la culture Douta Seck à travers un concert musical des jeunes filles formées par l’ONG présente au Sénégal depuis 1982. 

A travers le projet « Sisters create », les jeunes des zones laissées pour compte sont organisées et travaillent activement par le biais de la musique, des médias et des activités culturelles pour faire progresser l’égalité des chances entre les filles et les garçons.

 A cet effet, 250 jeunes sénégalais sont activement impliqués pour promouvoir le respect des droits des filles. Aussi, le projet « Sisters create » a été initié par Plan International pour mettre un accent particulier sur les activités de communication des cultures basées sur une approche centrée sur les droits afin de s’assurer que la voix des filles se fait entendre à toute échelle.

 Ainsi, à travers cette initiative, ces féministes exigent des autorités une réponse concrète face à leurs plaintes. « Nous constatons que les contributions que nous faisons sont en déperdition. Parce que les filles subissent encore et malheureusement le mariage précoce, les grossesses précoces, les mutilations génitales féminines, en plus du harcèlement en ligne avec notamment les réseaux sociaux. Il est urgent d’accompagner la fille quel que soit les diversités culturelles, quelques soit leurs appartenances religieuses, quel que soit leur appartenance géographique. Voilà le travail de Plan International. C’est pourquoi, nous voulons à travers la musique, l’art et la peinture mobiliser les populations pour faire des filles des actrices du changement », a expliqué Mme Nsonda. 

Abdoulaye DIAO