SACRE DU SENEGAL: Gaindés Et mes larmes déferlent
POESIE : Comme le peuple en transe Fibres de mon cœur
Qui tremble comme mes filets Transis d’attente et émus
Longue est la traque
Du brouillard de Rades Aux trois caïmans de Bamako
Le pleurer-rire du Caire
Les cahiers d’Asmara
Et encore et encore..
Les lointains chants du matin,
La saga asiatique…
Des fragments de bonheur
Tant ressassés et sublimés
Que de prières et suppliques
Que de muscles endoloris
Que de jalons et de dons
Pour amadouer le graal
Que s’effacent alors les chagrins,
Les nuits d’insomnie et doute
Quand Laye nous consolait.
Cette inédite clameur, dissipe tourments et tribulations,
Au bout du bout..
Les chaumières s’enflamment !
Que gronde la rue en liesse Frêles et éphèbes en délire !
Que bondit le Nanthio Que se pavanent les héros Une haie pour les fées !
Tous ensemble,
On ira asperger d’or
Et les crinières endormies
Et les héros d’hier, encore en sueur !
Avec l’étoile jaune
Cauri magique, h Cueillir toutes les lunes
A l’unisson En meute..
Arona SOUMARE, 6 février 2022