ACCUSATION DE VIOL CONTRE LE FILS DE CHEIKH YERIM SECK : La toile s’enflamme et réclame justice pour la fille mineure
Le fils de Cheikh Yérim Seck, Souleymane Sidy Seck est accusé de viol. L’affaire daterait de quelques semaines déjà, mais était gérée dans la plus grande discrétion. Mais depuis 48h, elle est devenue virale dans les réseaux sociaux, où les internautes s’indignent et réclament la lumière et la justice.
L’affaire qui daterait d’un mois, mais qui serait gérée dans la plus grande discrétion, a fini ce week-end, par devenir virale dans les réseaux sociaux. Le fils de Cheikh Yérim Seck, du nom de Souleymane Sidy Seck, est accusé de viol sur une fille de 15 ans. Les faits se sont passés à Saly, chez le mis en cause, qui étudie, à Saly même, dans le même lycée, le lycée français Jacques Prévert que la fille. Sur Facebook, Twitter…l’affaire est étalée. Et les internautes, notamment les féministes, les défenseurs des droits des femmes, les influenceuses, appellent à ce que l’affaire soit largement exposée à l’opinion, afin de tuer toutes les tentatives de l’étouffer. Mais ils exigent surtout que la lumière et la justice soient faites.
Une vidéo du viol en circulation
Selon le site d’investigation «Kewoulo» qui est revenu largement sur l’affaire, c’est à la suite de séance de révision que Seck fils aurait proposé à la fille de passer quelques heures chez lui. Cette dernière qui a sans doute voulu s’éviter de rentrer chez elle à Mbour pour revenir à l’école, a accepté la proposition. Mais une fois sur place, son camarade d’établissement de 4 ans plus âgé qu’elle, l’aurait contraint à coucher avec lui. Pire, nos confrères soulignent que le présumé violeur a filmé l’acte, avant de partager la vidéo avec certains de ces camarades. C’est d’ailleurs à cause de cette vidéo du présumé viol, que la direction du lycée a pris connaissance des faits et en a informé les responsables des parents d’élèves. Ces derniers ont porté l’affaire en justice, à travers une plainte à la police de Saly. De même, la Direction de l’école avait décidé d’informer les autorités judiciaires et de ne plus accepter le mis en cause dans l’établissement à la fin de cette année scolaire. ‘’Comme l’affaire s’est déroulée hors du cadre de l’enseignement, la seule sanction que l’on pouvait prendre est de ne plus accepter d’inscrire ce jeune homme au sein de ce lycée, l’année prochaine’’, a fait savoir Yannick Merjanopoulos, le président de l’Association des parents d’élèves. A en croire «Kewoulo», Souleymane Sidy Seck qui a été entendu, a expliqué que la relation sexuelle était consentente et que la fille était sa copine. Ce que cette dernière et sa famille ont catégoriquement réfuté.
Des pressions sur la famille de la victime pour étouffer l’affaire
Mais depuis lors, le dossier n’aurait plus bougé. Et la famille de la présumée victime serait en train de subir des pressions intenses pour que l’affaire soit étouffée. Ce qui indigne sa mère Marie Sagna. ‘’Je ne peux pas comprendre que ma fille mineure soit celle qui a été violée et que des lobbys installés au cœur de la République, veuillent nous obliger à nous taire, en nous proposant de l’argent’’, témoigne-t-elle. C’est d’ailleurs, elle qui a poussé sa fille à révéler l’affaire, alors qu’elle n’osait piper mot. Constatant que sa fille fuyait le contact des hommes allant jusqu’à refuser de se faire conduire par un chauffeur, elle a senti que quelque chose d’anormal s’est passé. Elle l’a soumise à un interrogatoire serré. Et cette dernière a fini par raconter son calvaire. C’est ainsi qu’elle a été conduite à l’hôpital et là, le certificat médical a confirmé une perte récente de l’hymen. Alors que l’affaire n’avait jusque-là pas fait de bruit, les choses ont vite changé, depuis hier, les féministes et influenceuses ont pris d’assaut les réseaux sociaux, pour réclamer que justice soit faite. Et du moment que la fille est mineure, elles notent que la thèse du consentement mutuel brandie par le présumé violeur, toujours pas inquiété, ne tient plus.
L’info