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MOMAR NDAO, ASCOSEN : « Il y a un problème d’hygiène et de respect des prix »

Le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao ne cache pas son insatisfaction par rapport au commerce de détail, aux mains des étrangers, pour l’essentiel. «Nous avons un problèmes de respect de la vérité des prix et des produits de qualité dans les boutiques de quartiers », déplore-t-il sans mettre de gants.

« L’hygiène n’est pas au rendez-vous sur les rayons de nos boutiques de quartiers. Il y a les rongeurs et les insectes qui peuvent être des vecteurs de maladies. De plus, il y a ce terrorisme au niveau des ménages qui consiste à augmenter systématiquement tous les produits », constate encore pour le déplorer le consumériste Ndao de l’ASCOSEN. 

Ce dernier, se demande pourquoi les clients ne dénoncent pas cet état de fait ? Répondant à cette interrogation, Momar Ndao croit savoir que c’est parce que « les boutiquiers font des crédits aux clients qui n’ont pas toujours les moyens de payer cash ».

Pour lui, la loi 94-63 sur la concurrence des prix doit être appliquée dans toute sa rigueur et que les services compétents traquent les boutiquiers qui vendent des produits périmés ou mal conservés.

Selon Momar Ndao, tous les ressortissants de la CEDEAO ont le loisir de s’installer et d’investir dans les 15 pays membres, surtout que la plupart des boutiquiers ont la nationalité sénégalaise « dans les papiers ».

M. SARR