POUR AVOIR TUE SON NOUVEAU NE: Awa Ndao risque 7ans de travaux forcés
JUSTICE: En février 2015, Awa Ndao avait nouée une relation amoureuse avec le sieur Joseph W. Ndong. Il s’en est suivi d’une grossesse.
D’après Awa Ndao, sa mère ne voulait pas de cette relation car le sieur Ndong était de confession chrétienne.
« Je suis ménagère. Quand j’allais pour les visites, je prenais le soin de demander la permission à ma patronne. Un jour, vers quatre heures du matin, j’ai accouché dans ma chambre. L’enfant n’était pas vivant à sa naissance. J’étais tellement fatiguée que je n’ai pu me lever à 9 heures du matin pour informer ma belle famille », renseigne Awa Ndao.
Son amant Joseph W. Ndong confirme et révèle qu’il a toujours pris ses responsabilités de père.
«Awa sentait des douleurs la nuit de l’accouchement et que je l’ai dit à ma mère. Elle m’a signifié qu’elle attendait le coup de fil de Awa, mais hélas », dit-il.
Par ailleurs, Aïssatou Diagne, la patronne de Awa Ndao informe n’avoir jamais été au courant d’une grossesse de son employée.
«Awa avait joint ma mère au téléphone pour lui dire que l’enfant venait d’accoucher et que le bébé se porte bien. Ensuite elle a rappelé une deuxième fois expliquant que l’enfant venait de décéder. Elle est venue à la maison avec des bagages que j’ignorais. Je lui ai dit d’amener le certificat provenant de l’hôpital. Ce qu’elle n’a pu montrer. Nous sommes allés à l’hôpital de Thiaroye et le sage femme nous à suggérer d’aller à la police. C’est par la suite que Awa a été arrêtée », déclare Madeleine Gnagna Ndong sœur du père de l’enfant.
Le parquet dans son réquisitoire explique que l’enfant a été tué à la suite d’une strangulation.
«L’enfant a été étranglé puis noyé dans l’eau », poursuit-il.
Sur ce, le ministère public sollicite une peine de 7 ans de travaux forcés.
D’après Me Ibrahima Mbengue avocat de la défense, la grande nébuleuse se situe entre 1heure et 4 heures du matin. Pour lui Awa n’avait pas l’intention de tuer l’enfant.
Si elle ne voulait pas du bébé, Me Mbengue estime qu’elle n’allait jamais aviser Joseph de son accouchement.
La défense a conclu sa plaidoirie en demandant l’acquittement pure et simple au bénéfice du doute.
Joseph Wally Ndong s’était constitué partie civile, mais à pardonner la prévenue.
L’affaire est mise en délibéré pour le 5 février prochain.
Badou NGUER