Usine de dessalement d’eau : une nouvelle offre des Saoudiens en perspective
L’entreprise saoudienne Acwa Power a revu sa copie. C’est Bassirou Diomaye Faye qui fait l’annonce. «Les autorités saoudiennes sont totalement ouvertes à cette perspective et ont même fait mieux en soumettant à notre appréciation une nouvelle offre dans le cadre de la renégociation de cette convention avec Acwa Power», révèle le président de la République à son arrivée à Dakar, de retour de la tournée qui l’a mené en Arabie saoudite et en Turquie.
D’après Le Soleil, qui a repris le compte-rendu présidentiel dans son édition de ce lundi, le chef de l’État a déclaré avoir demandé aux ministères concernés par ce dossier de se préparer à formuler une nouvelle offre «qui dépasse l’hydraulique».
La convention en question liait Acwa power et la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones). Elle portait sur la construction et l’exploitation d’une usine de dessalement d’eau de mer au niveau de la Grande Côte. Coût du projet : 459 milliards de francs Cfa. Le contrat a été signé le 27 mars dernier, trois jours après la présidentielle qui a porté Diomaye Faye au pouvoir, moins d’une semaine avant la fin officielle du mandat de son prédécesseur, Macky Sall.
Trois mois après leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités ont rompu le contrat. Cette décision avait manifestement froissé les Saoudiens et refroidi les relations entre les deux pays. Avec la visite de Diomaye Faye en Arabie saoudite et la perspective d’une renégociation de la convention Acwa Power-Sones, l’axe Dakar-Ryad semble bien parti pour se réchauffer.