7ème édition des journées africaines de l’intelligence économique: Pour une gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle
Le centre Africain de veille et d’intelligence économique ( CAVIE) a consacré la 7ème édition des journées africaines de l’intelligence économique à l’intelligence artificielle ( IA).
Une thématique majeure dans ce contexte délicat où l’Afrique ne produit que moins de 5% des connaissances scientifiques mondiales.
L’agriculture, l’ingénierie industrielle et d’autres secteurs productifs relevant des services seront particulièrement impactés par l’IA selon les experts venus de plusieurs pays d’Afrique pour participer à la grand- messe de Yaoundé.
Guy GWETH Président exécutif du Cavie a campé le décor pour expliquer le bien-fondé de ces journées africaines de l’intelligence économique.
D’abord pour se féliciter de l’implication d’acteurs comme Madame Libom Li Likeng, ministre des postes et télécommunications du Cameroun, Les Douanes du Cameroun, les Ports autonomes de Douala et Kribi, l’agence de promotion des investissements ( API) et plusieurs écoles de commerce de la capitale camerounaise…Bref énormément d’acteurs qui ont dit aux Camerounais et aux Africains : Il est urgent de se frotter et de se former à l’intelligence artificielle.
À en croire la dernière étude de Microsoft datant de deux semaines, 66% des patrons aux États-Unis se disent incapables de recruter un collaborateur qui ne dispose pas de notions de base en intelligence artificielle.
Il faut savoir que l’année prochaine, la 8ème édition des journées africaines de l’IE est prévue au Sénégal.
Le CAVIE qui compte huit ans d’existence est une organisation panafricaine qui polarise 37 pays du continent. En Afrique, de grandes perspectives s’ouvrent dans tous les secteurs d’activités. Il s’agit notamment des métiers de l’enseignement dont on se demande s’ils vont disparaître. Cela ne va sûrement pas ressembler à ce qui se fait aujourd’hui surtout que pour le Patron du Cavie, pour un certain nombre de modules on n’aura plus besoin de l’humain. Donc il y aura une transformation radicale à ce niveau de même que dans l’agriculture, l’industrie…Le vrai défi sera de ne pas avoir peur mais de faire preuve d’agilité pour s’adapter pour voir les possibilités de s’accrocher aux nouveaux métiers et apprivoiser l’intelligence artificielle pour une Afrique plus compétitive.
Bien entendu, il a été beaucoup question des contours des questions éthiques de l’IA en Afrique.
Le déploiement de l’intelligence artificielle prouve que le temps nous est compté. En conséquence, les juristes africains sont invités à se pencher, de la manière la plus rapide, qu’il soit sur cette problématique vitale.
Jusque là on comptait des juristes du droit du numérique, de la cybersecurité, maintenant, il faudrait penser à promouvoir des spécialistes du droit artificiel afin d’aider les décideurs africains à mieux protéger les usagers contre les nombreuses dérives générées par l’usage de l’IA aux quatre coins du monde.