Mahamad Bounn Abdallah Dionne propose un partenariat avec le secteur privé pour la ”souveraineté économique”
Le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars Mahamad Boune Abdallah Dionne a fait part devant les responsables de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappoo) de sa volonté, s’il est élu, de mener des réformes en partenariat avec le secteur privé pour la ”souveraineté économique” du Sénégal.
”Je propose un partenariat à l’Unacois-Jappoo et au secteur privé national, car nous avons les mêmes ambitions et nous voulons les mêmes réformes pour la souveraineté économique du pays”, a dit M. Dionne qui a été reçu, mardi, par l’organisation commerçante.
Le candidat a déclaré être venu ”recueillir les besoins de l’Uancois-Jappoo pour les intégrer” dans son projet politique pour ”un Sénégal juste”. ”Une fois élu à la tête de ce pays, j’ai l’intention de collaborer avec vous, le secteur privé, pour une souveraineté économique”, a t-il assuré aux commerçants et industriels.
Il a souligné la nécessité d’une réflexion entre l’Etat et le secteur privé concernant le problème du financement.
Pour ce qui est de l’institutionnalisation du dialogue entre le secteur privé et l’Etat, M. Dionne a estimé que c’était ”une question de volonté”.
Le candidat de la coalition ”Dionne 2024” a assuré que dans son programme, figure une réforme territoriale qui intègre la problématique du transport, de l’eau, etc, qui, selon lui, vont régler le problème du foncier au Sénégal.
M. Dionne a rappelé avoir évoqué dans son livre ”Le lion, le papillon et l’abeille”, le ”souverainisme économique” qu’il définit comme ”l’idéologie même qui est à la base de la souveraineté”. ”Un pays a besoin de capital mais encore plus de patrimoine”, a t-il dit.
Il faut, a t-il relevé, faire la différence entre le secteur privé national et le secteur privé étranger, estimant qu’il ne devrait pas y avoir la même fiscalité. ”Il faut une fiscalité juste pour un Sénégal juste et prospère, avec un Etat honnête”, a t-il plaidé.
”Si les sociétés étrangères payaient le minimum d’impôts, on pourrait diminuer l’impôt pour le secteur privé local, leur permettant ainsi de recruter plus d’emplois”, a argué M. Dionne