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Présidentielle 2024 : Aïda Mbodj va introduire un recours devant le Conseil constitutionnel

Serge Louis Déthié Cissé, mandataire d’Aïda Mbodj, candidate déclarée à la présidentielle du 25 février 2024, a tenu ce lundi un point de presse pour annoncer un recours devant Conseil constitutionnel.

« Notre candidate a été éliminée d’office et on voudrait qu’on nous attribue les parrains, non-inscrits dans le fichier électoral qui est le fichier test. Ces parrains non-inscrits, si vous en avez au moins 35 %, vous êtes particulièrement éliminés. Ce que nous avons constaté, c’est que 35 % de nos parrains valablement inscrits dans le fichier électoral ont été invalidés par le Conseil constitutionnel comme principal motif que ces parrains ne sont pas dans le fichier électoral », a déclaré Serge Louis Déthié Cissé lors d’un point de presse.

« Ces 35 % représentent 21 064 parrains qui ont leurs cartes d’identité nationale biométrique CEDEAO et qui ont au verso leurs cartes d’électeurs. Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel déclare que ce nombre de 21.000 parrains détenteurs de la carte d’identité ne sont pas dans le fichier. Qu’on nous dise sur quel fichier le Conseil constitutionnel, travaille », a dit M. Cissé.

Avec 21.000 parrains invalidés, le mandataire de l’Alliance nationale pour la démocratie And Saxal Liguey annonce un recours devant le Conseil constitutionnel.

« Nous allons introduire un recours pour faire une dénonciation de la défaillance technique du système de contrôle mis en place au niveau du logiciel et une invitation au Conseil constitutionnel d’en tirer toutes les conséquences de droit au profit non seulement de la présidente Aissatou Mbodj mais aussi au profit de l’ensemble des candidats qui continuent de crier à l’arbitraire face à ce contrôle vicieux de parrainage où l’Etat est en train de choisir qui doit aller à l’élection », a-t-il fait savoir.

Selon Serge Louis Déthié Cissé, il faudrait que le « Conseil constitutionnel puisse répertorier les recours qui ont été introduits par les candidats toutes les questions fondamentales qui pourraient les amener à tenir un point de presse afin de délivrer les Sénégalais sur les questions légitimes ».