Viol sauvage à Cherbourg : des militants d’ultradroite jugés pour des appels à la haine
Douze militants d’ultradroite, âgés de 18 à 26 ans, comparaîtront ce 16 octobre. Il y a un mois, ils étaient venus de Nantes, Lyon, Marseille ou Paris pour manifester devant le domicile de la mère d’Ouma N., 18 ans, mis en examen et incarcéré quelques semaines plus tôt pour le viol, aggravé d’actes de torture ou de barbarie, d’une femme de 29 ans.
Le 9 septembre, une trentaine de militants se revendiquant d’un collectif Argos, un groupuscule d’ultradroite, convergent de toute la France pour se retrouver au pied d’un immeuble du quartier des Provinces à Cherbourg (Manche). Cet immeuble, c’est celui où Oumar N., 18 ans, était hébergé par sa mère, avant d’être incarcéré le 4 août, pour le viol, aggravé d’actes de torture ou de barbarie, d’une jeune femme de 29 ans. Une fois sur place, les militants déploient des banderoles, qualifiées de « haineuses » par la préfecture, ou même d’incitation au crime. Ils allument aussi des fumigènes et mettent en scène quelques prises de parole.