Essonne : un conducteur de bus agressé au couteau par un homme à trottinette
La victime, qui officiait sur la ligne 487, a été blessée lundi soir pendant son service à Athis-Mons. L’auteur de l’agression, un Libyen de 27 ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, a été placé en détention provisoire.
Un chauffeur de bus de la ligne 487 qui relie Athis-Mons à Juvisy-sur-Orge (Essonne) a été frappé et agressé au couteau lundi soir peu après 19 heures, à Athis-Mons, pendant son service. Il a notamment été touché à l’épaule et à la jambe lors d’une altercation sur la voie publique avec un homme équipé d’une trottinette, indique une source policière, confirmant une information du Figaro.
Âgé de 27 ans, l’agresseur est de nationalité libyenne et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il était alcoolisé au moment des faits. Cet homme déjà connu des services de police a d’abord été placé en garde à vue au commissariat de Juvisy-sur-Orge. Il a ensuite été conduit en détention provisoire dans l’attente de la décision de la préfecture.
L’arme n’a pas été retrouvée
Malgré la présence de caméras de vidéosurveillance qui ont immortalisé la scène, l’arme n’a pas été retrouvée. Toujours selon Le Figaro, le chauffeur de bus, qui a été conduit à l’hôpital de Juvisy-sur-Orge après l’agression, n’a pas souhaité exercer son droit de retrait. « Je condamne fermement cette violence physique, verbale et gratuite qui touche les agents du service public pendant leur mission, réagit le maire Jean-Jacques Grousseau (PS). Cette agression aurait pu lui coûter la vie. »
En novembre dernier, une dispute entre un chauffeur de bus et une passagère avait déjà fini à l’hôpital en Essonne. Cette fois, l’altercation avait eu lieu à Chilly-Mazarin, sur la ligne 297 qui relie Antony (Hauts-de-Seine) à Longjumeau. Avant d’être frappé à l’arcade sourcilière, le machiniste avait fait une remarque à une femme qui venait de forcer le passage pour monter à l’arrière avec une poussette. Cette dernière avait alors appelé son conjoint qui était monté à l’arrêt suivant.