Sabotage de l’usine Lafarge : une quinzaine d’ultra-écologistes toujours en garde à vue ce mercredi soir
Trois personnes ont été remises en liberté et 15 autres activistes proches du mouvement Les Soulèvements de la Terre sont toujours en garde à vue après le coup de filet policier dans huit communes de France.Le raid avait été de courte durée mais les dégâts très importants : entre 5 et 6 millions d’euros de préjudice. Vêtus de combinaisons blanches et masqués, une centaine d’activistes avaient saboté l’outil de production de l’usine de cimenterie Lafarge à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône). C’était le 11 décembre dernier, en fin d’après-midi, le jour de l’arbre de Noël de l’entreprise. Des ouvriers qui n’ont pas porté plainte avaient été séquestrés le temps de l’action du commando.