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En Iran, les commerces qui acceptent les femmes non voilées mis sous scellés

La police des mœurs iranienne, chargée de surveiller l’apparence des femmes et des hommes, à l’origine de la mort, en septembre 2022, de Mahsa (Jina) Amini en garde à vue pour un voile « mal porté », n’a pas encore repris ses activités, suspendues depuis lors. Mais le régime ne semble guère prêt à faire de concessions sur la question du hidjab, et multiplie les mesures directes et indirectes pour soumettre les femmes à la loi. Dans une guerre des nerfs permanente avec les autorités, des Iraniennes continuent pourtant chaque jour à sortir dans la rue sans voile, comme Parnia (un pseudonyme), 39 ans, résidant à Téhéran.