Maintien de l’ordre : nos réponses aux 10 questions qui se posent sur les manifestations
Des droits des manifestants à la politique de maintien de l’ordre, Le Parisien répond aux nombreuses questions qui se posent sur les manifestations contre la réforme des retraites.
Le regain de mobilisation contre la réforme des retraites a donné lieu à des scènes de fortes tensions entre manifestants et forces de l’ordre depuis le début de l’année. La colère des opposants a redoublé après l’utilisation du 49.3 par le gouvernement. Face à ces heurts, la police a, de son côté, répondu par de multiples arrestations, l’interdiction de certaines manifestations ou encore l’encerclement de manifestants par la technique de la nasse. L’occasion pour le Parisien de revenir sur quelques interrogations suscitées par ce maintien de l’ordre.
Que risque-t-on lorsqu’on participe à une manifestation non déclarée ?
La question est revenue sur la table après l’interdiction par la préfecture de police de se rassembler place de la Concorde, quelques jours après le déclenchement du 49.3 par le gouvernement sur la réforme des retraites. Les organisateurs d’un rassemblement interdit risquent jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Les participants encourent, eux, une amende forfaitaire de 135 euros (pouvant atteindre les 750 euros).