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Piégé par un gendarme sur un site de rencontres, un pompier incarcéré pour corruption de mineur

L’enquête a permis de retrouver les échanges du quinquagénaire avec une autre adolescente de 14 ans. Il a été interpellé, mis en examen pour proxénétisme et corruption de mineur, puis incarcéré.

Derrière un pseudonyme sur le site de rencontres « coco » se cachait en réalité un gendarme se faisant passer pour une adolescente de 12 ans. C’est grâce à ce piège tendu par le militaire depuis décembre dernier et le fruit de leurs échanges, qu’un pompier professionnel dans les Côtes-d’Armor, âgé de 53 ans, a été interpellé et mis en examen, ce vendredi, pour proxénétisme aggravé, propositions sexuelles à un mineur de 15 ans via un moyen de communication électronique suivies d’une rencontre, corruption de mineur et captation de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique.

Présenté à un juge, il a été incarcéré, annonce le parquet de Saint-Brieuc, cité par Ouest-France. Lors de ses échanges avec le gendarme, « le mis en cause, conscient de l’âge de la jeune fille, lui faisait des propositions sexuelles et lui promettait l’achat d’un blouson en échange de relations sexuelles. Un rendez-vous était initialement programmé le 1er février 2023, avant d’être annulé », précise, dans son communiqué, le magistrat Nicolas Heitz.

Il avait été interpellé une première fois le 9 février dernier, son matériel informatique avait alors été saisi. Lors de cette première garde à vue, il avait reconnu des « faits de corruption de mineur et des propositions sexuelles ». Il avait ensuite été relâché dans l’attente de son procès. Mais l’examen, par les enquêteurs, de son matériel informatique, révélaient d’autres faits répréhensibles.

Il reconnaît trois relations sexuelles avec une ado de 14 ans

« Des échanges à caractère sexuel avec une mineure de 14 ans, dont il ressortait des demandes de photographies d’elle dénudée afin de les vendre, ainsi que des propositions de prostitution avec des tierces personnes, dont des couples du milieu échangiste, en fixant des tarifs et en précisant que l’argent devait lui être remis. Des rendez-vous étaient prévus à cette fin », poursuit le procureur.