Affaire McKinsey : de nouvelles perquisitions chez quatre dirigeants et anciens cadres de l’entreprise
INFO LE PARISIEN. Ces perquisitions ont eu lieu fin janvier dans l’enquête menée sur le cabinet de conseil américain McKinsey et le financement des campagnes électorales d’Emmanuel Macron en 2017 et 2022.
Après le siège parisien du cabinet de conseil américain McKinsey et celui du parti présidentiel Renaissance en décembre, les gendarmes de la section de recherches (SR) de Paris ont cette fois poussé les portes de domiciles personnels de cadres de l’entreprise. Le 31 janvier, des perquisitions ont été menées chez quatre dirigeants ou anciens dirigeants de McKinsey, dont un personnage important.
Ces actes d’enquête s’inscrivent dans les investigations menées maintenant depuis octobre par trois juges d’instruction financiers chargés de faire la lumière sur les liens entre la Macronie et McKinsey et d’éventuels financements illicites des campagnes d’Emmanuel Macron en 2017 et 2012. Contacté, le parquet national financier (PNF) n’a pas souhaité confirmer ces opérations.
Le rôle de salariés de McKinsey dans les campagnes présidentielles, en question
Magistrats et enquêteurs cherchent à savoir si des salariés de l’entreprise américaine n’ont pas œuvré pour les campagnes victorieuses du président de la République, sans être déclarés, et si, en contrepartie, le cabinet n’a pas bénéficié de favoritisme dans l’attribution de contrats publics juteux. Selon Le Monde, des consultants ou ex-consultants du cabinet privé auraient ainsi effectué des missions de consulting pour le candidat En Marche. En outre, des salariés de McKinsey ont rejoint des postes au sein du parti présidentiel La République en Marche ! ou des cabinets ministériels après l’élection d’Emmanuel Macron.