Deuil en Afrique du Sud : 20 morts dans une collision entre un bus et un fourgon blindé
La collision entre un bus de transport de passagers et un fourgon de transport de fonds a occasionné la mort de 20 personnes, lundi. Un nouveau drame qui vient rallonger la liste des accidents mortels survenus dans les pays africains depuis janvier.
L’information a été rendue publique, ce mardi, par le département des Transports de la province du Limpopo. Un terrible accident de circulation a coûté la vie à vingt personnes. « Vingt personnes ont été tragiquement tuées dans un accident lorsqu’un camion de transport de fonds a perdu le contrôle et est entré en collision frontale avec un bus venant en sens inverse », rapporte la structure. Le drame s’est produit lundi aux environs de 15 heures GMT. En plus des morts, plus de 60 blessés ont été dénombrés.
Une série de plus en plus longue
Cet accident impliquant un bus de transport de passagers vient s’ajouter aux cas enregistrés au Sénégal et au Bénin en janvier. Le 8 janvier, en effet, l’éclatement d’un des pneus d’un bus a entraîné une collision avec un autre bus occasionnant 42 morts. Huit jours plus tard, le 16 janvier, un choc entre un autre bus et un camion a entraîné le décès de 20 personnes dans le même pays. Le 29 janvier, le Bénin a été à son tour endeuillé par un accident de la circulation. Au moins 20 personnes sont mortes à la suite de la collision entre un bus et un camion. Les résultats de l’enquête diligentée par le gouvernement béninois pour situer les uns et les autres sur ce qui s’est réellement passé sont toujours attendus.
Le drame qui vient de se produire en Afrique du Sud et qui rallonge une liste interminable d’accidents mortels de la circulation pose un véritable problème d’insécurité sur les routes africaines. Laquelle insécurité trouve sa source dans plusieurs problèmes : vétusté des moyens roulants, non-respect des règles minimales de circulation routière, corruption des agents chargés de faire respecter ces règles et qui préfèrent fermer les yeux sur certaines infractions qu’ils auraient dû sanctionner.
Au total, les gouvernants africains sont interpellés. Il leur revient de prendre toutes les mesures qu’il faut pour garantir la sécurité des populations sur les routes.