Momar Ndao sur le rapport de la Cour des comptes : « Ce qu’on attend u Gouvernement »
Le président de l’Ascosen s’est prononcé sur le rapport de la Cour des comptes, à propos de la gestion du fonds Force-Covid-19. Selon Momar Ndao, le Comité de suivi du fonds Force-Covid-19 avait décelé les mêmes irrégularités révélées par l’organe de contrôle. Avant de demander au gouvernement de suivre les recommandations de la Cour des comptes.
«Nous avions déjà dit tout ça d’une manière moins judiciaire que la cour. Nous avions décelé un certain nombre d’irrégularités. Nous avons travaillé sur des domaines sur lesquels la cour n’a pas tellement parlé. Par exemple, sur les 12 milliards 500 qui ont été alloués au ministère des Affaires étrangères pour aider les Sénégalais de l’extérieur. Il faut savoir qu’il y a au moins quatre rapports, dont le rapport de l’ARMP, le rapport dans le cadre du suivi, le rapport de la Cour des comptes et il y a aussi un rapport d’exécution budgétaire. Ça veut dire que ça a été vraiment regardé à plusieurs reprises. Alors, nous avons fait des recommandations sur le plan de l’organisation des matériels et sur la manière de contracter. Exemple : on a beaucoup trop parlé du riz. Nous avons proposé, que si l’État veut acheter quelque chose, il dit : moi État, j’achète à tel prix. L’autre élément important, il y avait trois problèmes que nous avons constatés. Il y a des gens qui étaient des fraudeurs et d’autres qui sont tombés dans des difficultés, parce qu’ils avaient pensé qu’avec la dérogation de l’application des codes des marchés, ils devaient avoir la possibilité de faciliter les choses et faire certaines choses qui, après, leur ont été reprochés et il y a également l’incompétence. Maintenant, ce qu’on attend du gouvernement c’est très rapidement de prendre des mesures conservatoires contre ceux qui sont incriminés. C’est-à-dire, s’il y a des personnes qui sont incriminées, qu’elles puissent être délestées, le temps que l’enquête se termine. Pour ceux qui sont dans une situation réelle de non-respect de la réglementation, que le gouvernement puisse les rappeler au respect de la loi, quitte à leur faire des sanctions pénales», a souligné Momar Ndao sur les ondes de la Rfm.