Affaire Jubillar : gilet pare-balles et menottes, un suspect «stoïque»… dans les coulisses de la reconstitution
Replongé ce mardi soir dans un environnement familier, qu’il a quitté depuis son placement en détention en juin 2021, le mari de Delphine a été remis en situation face aux principaux éléments à charge du dossier. Inflexible, stoïque et sans émotion apparente, le Tarnais serait resté « fidèle à lui-même ».Bonnet sombre vissé sur la tête, Cédric Jubillar porte un gilet pare-balles à peine dissimulé sous une doudoune couleur kaki. Il se déplace les mains entravées par des menottes, comme tenu en laisse par un gendarme qui guide chacun de ses pas à l’aide d’une sangle et donne au moment une gravité supplémentaire. Un an et demi qu’il n’avait plus remis les pieds dans sa maison de Cagnac-les-Mines (Tarn) désormais abandonnée. Cette maison du 19, rue Yves-Montand où ce père de famille, âgé aujourd’hui de 35 ans, est suspecté d’avoir tué Delphine, sa femme, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 puis d’avoir dissimulé sa dépouille dans un endroit inconnu à ce jour.
Leparisien