Torture en Libye : la justice se prononce sur les soupçons de complicité de la société française Amesys
La cour d’appel de Paris doit valider ou pas ce lundi la mise en examen de cette ex-société de cybersurveillance. Elle avait vendu à la Libye un logiciel que le régime de Kadhafi aurait utilisé pour traquer et emprisonner ses opposants.C’est un dossier hautement symbolique pour les uns, une procédure injustifiée pour d’autres. L’affaire Amesys, du nom de cette ex-société française d’ingénierie informatique, revient sous les feux de l’actualité. Ce lundi, la cour d’appel de Paris doit se prononcer sur la mise en examen de Amesys et de quatre de ses anciens cadres, dont ses deux fondateurs, pour « complicité d’actes de torture », décidée à l’été 2021 par la juge d’instruction parisienne en charge de cette affaire sensible puis contestée par la défense.