Affaire KaliphoneAdja Thiaré : la bataille de communication declenchée
L’affaire de viol opposant l’influenceur Kaliphone au mannequin Adja Thiaré Diaw continue de défrayer la chronique. Leur confrontation qui devrait se tenir hier n’a pas eu finalement lieu, parce que tout simplement la gendarmerie a soutenu qu’elle n’était pas encore possession du certificat de gynécologie. Lasse d’attendre, elle a fait une vidéo devant les locaux de l’institution pour exprimer sa colère et dénoncer la lenteur de la procédure. Elle était ainsi courroucée de voir son «bourreau» partir sans qu’il y ait une confrontation. Elle a pointé du doigt la gendarmerie, l’accusant d’être à l’origine de ce retard.
Pendant ce temps, Kaliphone continue de mener la bataille de communication. Réagissant dans un live avec l’animatrice Maty 3 Pommes, l’influenceur a fait un rapprochement de son cas avec celui de Ousmane Sonko dans l’affaire Adji Sarr. Selon lui, si jamais il est condamné pour attouchements, le leader des Patriotes devrait le rejoindre automatiquement en prison. A défaut, dit-il, nul ne pourrait dire qu’il y a une justice au Sénégal. Kaliphone Sall déplore dans la foulée la rapidité avec laquelle son dossier de viol présumé est en train d’être mené, en faisant état d’une justice qui fonctionne à deux vitesses. «Adji Sarr crie sur tous les toits depuis deux ans qu’elle a été agressée sexuellement et violée par Ousmane Sonko et le monsieur vaque tranquillement à ses occupations», narre-t-il. Toujours dans son entretien avec l’animatrice, il se résigne en soutenant que nul ne peut échapper à son destin. «Si je dois séjourner en prison à mes 40 ans, personne n’y pourra rien. Par contre, je persiste, si on m’amène en prison lundi, Ousmane Sonko devrait m’y rejoindre le lendemain pour la simple raison que nul n’est au-dessus de la loi», a-t-il dit à Maty 3 Pommes.