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que d’eau, que d’eau sur la Corse!

Des orages meurtriers ont endeuillé la Corse. Un phénomène climatique, non anticipé par les météorologistes, qui a fait 5 morts sur l’Île de Beauté. Et une image apocalyptique à la Une du Parisien, celle d’un nuage d’orage en forme de mâchoire géante sur le point de s’abattre sur le rivage. La photo a été prise juste avant le brutal épisode climatique qui a déferlé sur cette île de Méditerranée, en pleines vacances d’été, dévastant tout sur son passage, en quelques minutes.

Des rafales jusqu’à 224 km/h qui tournent le moindre débris en projectile. Ce fut « l’effet missile », formule Le Parisien. Lequel journal prévient : « la fréquence et l’intensité des intempéries vont augmenter dans les années à venir. »

Les guerres de l’eau

La sécheresse qui sévit sur l’Europe a incité Le Figaro à lui consacrer sa manchette, en passant en revue quelques-uns des foyers de tension sur la planète provoqués par les menaces sur l’approvisionnement en eau. Du barrage de la Renaissance, en Éthiopie, à ce vrai « château d’eau » qu’est le Liban, en passant par l’eau du fleuve Tigre, vivement convoitée par la Turquie et l’Irak, ce journal dessine une« diagonale de la sécheresse » allant « du Sénégal à l’Indus ». 

Comme le souligne Le Figaro, « près de la moitié de l’humanité vit dans des régions confrontées au manque d’eau, chronique ou ponctuel. En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et même en Amérique, les points de tension se multiplient à mesure que les bassins fluviaux se tarissent et les nappes phréatiques se vident ». Ce quotidien remarque encore que, « du Nil au Tigre et à l’Euphrate, le pouvoir se trouve en amont des fleuves et le droit de l’eau se résume trop souvent à la loi du plus fort. Plus la planète a soif, plus les tensions affleurent, les désordres sociaux se multiplient, les déplacés climatiques se jettent sur les routes ».

Raison pour laquelle Le Figaro prône « l’injonction du partage » de l’eau. Selon ce journal, « le monde a besoin d’une architecture multilatérale où puisse se déployer une véritable « diplomatie de l’eau », pour lutter contre la gabegie, anticiper les crises et parer aux risques de guerres. L’avenir de l’humanité est lié au destin que nous réserverons à « l’or bleu », source de vie et condition de survie, sur notre planète », assure Le Figaro.

Mic-mac à Hambourg pour Olaf Scholz

Rude journée en perspective pour Olaf Scholz. Le chancelier allemand est auditionné à Hambourg, la ville dont il fut le maire, par une commission d’enquête parlementaire, dans le cadre d’une affaire d’évasion fiscale présumée, initialement mise au jour par les journaux allemands Stern et Manager Magazin.

La commission d’enquête va chercher à savoir « pourquoi l’administration fiscale de Hambourg a décidé en 2016 de ne pas réclamer 47 millions d’euros indûment perçus par la banque privée Warburg, lorsque Olaf Scholz était maire de la ville », résume Les Échos, en admettant que le montant de « la fraude » est de 169 millions « au détriment de la ville de Hambourg ». Toutefois, s’empresse crânement de souligner le quotidien économique, l’intervention de l’édile, devenu depuis chancelier fédéral, « reste encore à prouver ».

Manque de vert dans la gestion financière d’Agirc-Arrco

En France, c’est le principal système de retraites complémentaires qui se fait épingler dans la presse ce vendredi 19 août. Selon le journal Libération, l’Agirc-Arrco investit en bourse une partie des 68 milliards d’euros du « trésor » que ce système de retraites complémentaires gère pour payer l’essentiel des retraites complémentaires des Français dans des secteurs « émetteurs de gaz à effet de serre ». Ce journal cite notamment les placements financiers de ladite caisse de retraite dans les groupes « TotalEnergies, Engie, Exxon Mobil ou Chevron », mais aussi dans les groupes « Daimler, Ferrari, Renault, Volkswagen ou encore BMW ».

Toutinfo.net avec RFI