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Ces gangs qui terrorisaient Paris : Médéric Chanut, profession tatoueur de «gredins»

SÉRIE (2/5). En 1902, l’homme se confie au journal Le Matin, qui le trouve dans un troquet du XIIe arrondissement. Il raconte comment il en est venu à tatouer les Apaches, mais aussi trois autres bandes parisiennes qui, à cette époque, semaient la panique dans les rues.Il suffit d’aller dans une piscine ou à la salle de sport pour voir que le tatouage s’est démocratisé. Ici un dauphin mal dessiné sur une épaule. Là un barbelé qui entoure un biceps, un idéogramme chinois dont on n’ose imaginer la signification. Ou encore un signe tribal sur une cuisse. Mais à la fin du XIXe siècle, début du XXe, le tatouage est en France symbole d’une appartenance. À une corporation, par exemple, comme les marins. Il sert à crier sa flamme. Il montre aussi que vous faites partie d’un gang. Comme à Los Angeles, New York ou à Mexico, les gangs de Paris de la Belle Epoque s’identifient grâce aux dessins qui apparaissent sur la peau.

Toutinfo.net avec leparisien