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Mariama Mbodj Diouf caracole à la tete de SYNTIAS


 
 
« Nous allons mettre en place une feuille de route pour régler le problème de l’emballage, discuter sur l’accès à la terre, régler le problème de l’engrais… »
 
 
Elle, Mme Mariama Mbodj Diouf, Coordonnatrice du processus de mise en place du syndicat nationale des travailleurs informels de l’agroalimentaire du Sénégal (SYNATRAS/AVANT : Ndlr), a été élue d’une manière officielle, hier, devant ses pairs du secteur agroalimentaire à l’unanimité et sans débat, Secrétaire Générale du Syndicat des Travailleurs de l’Informel, de l’Agriculture, de la Transformation et de l’Élevage du Sénégal (SYNTIAS). A en croire, Mme Mariama Mbodj Diouf, Secrétaire Générale du SYNTIAS, en ces termes : « Le SYNTIAS pourra faire des propositions à l’État du Sénégal, nous ne sommes pas là que pour revendiquer, pour discuter, mais nous sommes une force de proposition, nous allons faire des propositions à l’État du Sénégal, discuter, dialoguer quand même pour que le secteur agroalimentaire puisse se développer. Nous sommes une force de proposition, nous sommes conscientes. L’ensemble des régions sont présentes à cette assemblée générale (A.G), les 14 régions du Sénégal sont présentes à Dakar ». Pour Mme Mariama Mbodj Diouf, Secrétaire du SYNTIAS : « Nous comptons sur nos membres présents pour pouvoir davantage développer le SYNTIAS. En décembre 2022, nous voulons être plusieurs (X) membres. Nous pensons atteindre 10 millions de travailleurs dans le secteur informel, si l’on considère déjà que nous représentons 97%, voici notre objectif dans un avenir très proche ». « Je suis vraiment satisfaite de mes pairs, parce qu’en même ça montre qu’ils sont matures. J’ai posé ma candidature et ils m’ont élu à l’unanimité, sans débat. Et je vais tout faire pour satisfaire mes pairs dans ma nouvelle fonction de Secrétaire Générale du SYNTIAS », a soutenu, face à la presse agricole nationale et internationale, Mme Mariama Mbodj Diouf, Secrétaire Générale du SYNTIAS. Selon elle : « Nous allons mettre en place une feuille de route pour régler le problème de l’emballage, discuter sur l’accès à la terre, régler le problème de l’engrais… ».
 
 
Par Amadou Tidiane Sow