A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, la tension monte en Colombie
Le candidat de gauche, Gustavo Petro, est toujours en tête des sondages, suivi du candidat conservateur Federico Gutiérrez. La perspective que le pays puisse peut-être élire pour la première fois de son histoire un président de gauche a de quoi effrayer apparemment une partie du secteur des affaires. À tel point que certains chefs d’entreprise n’hésitent pas à menacer leurs employés de licenciement si jamais ils votent pour Gustavo Petro, rapporte le journal colombien El País. Le cas le plus emblématique était celui de Sergio Araújo Castro : « Un salarié qui vote pour Petro ne s’intègre pas dans mon schéma commercial et doit tout simplement partir », a écrit sur les réseaux sociaux cet ancien homme politique de droite et chef de plusieurs entreprises.
Toutinfo.net avec RFI