A PARIS : « LE BERGER DE L’ILE DE NGOR » DEFEND l’IDEE D’UNE NOUVELLE VISION DE L’AFRIQUE

CULTURE : Lors de l’exposition « Terres de culture et des Arts »,  qui a réuni  artistes peintres, sculpteurs, écrivains et poètes, musiciens et danseurs, cinéastes, hommes et femmes de théâtre, stylistes, artisans, cuisiniers et paysagistes du Maroc et le Sénégal à Paris, le 24 mars 2022, l’artiste Abdoulaye Diallo, communément appelé « Le Berger de l’Ile de Ngor »  a fait un discours axé sur les liens séculaires entre les deux pays. 

« C’est très exaltant pour l’artiste que je suis de vous livrer mon ressenti sur cette 1ère Edition « Art’ Expo Morocco », ici à Paris ville de rencontres plurielles. Une première, nécessaire et prometteuse, que j’ai envie de nommer, « ÉCLOSION », titre éponyme d’une première exposition collective, tant elle me conforte parce qu’inscrite dans une logique partagée de RENCONTRE DES ARTS et DES CULTURES, dès lors, elle charrie, dans ce que son évocation suggère, l’idée d’épanouissement », déclare d’emblée Abdoulaye Diallo. 

« Elle porte la métaphore du beau et du fragile dont il faut prendre soin dans l’idée de fleurs qu’elle fait naître dans l’imaginaire. Elle porte l’optimisme de temps nouveaux et meilleurs chez ceux et celles qui la nourrissent par leurs talents, et agit par contagion malgré́ tout », ajoute le « Berger de l’Ile de Ngor ».  « Avoir inscrit le nom d’un Berger sans troupeau dans la liste des invités d’honneur et lui offrir un temps de parole, est un signe fort d’humilité́ et de générosité́ », ironise l’artiste peintre, ingénieur télécommunications à la retraite. « Ceci restera la leçon intime et philosophique la plus importante que je retiendrais de cette 1ère édition d’« Art’ Expo Morocco », poursuit-il. 

« JE SUIS UN BERGER SANS TROUPEAU »

Parlant de lui, il s’est défini ainsi. « Je suis un Berger, dont le troupeau vit dans l’Atlantique et particulièrement dans un « filet d’eau salée » qui relie l’île de Ngor au village de la ville de Dakar qui porte le même nom », dit-il, précisant qu’il est  Ingénieur de formation, de 70 ans ; « Je peins et j’écris », rappelle-t-il. 

« Excellences, mesdames et messieurs, femmes et hommes de culture, belles âmes et grands tisserands réunis ce jour pour célébrer l’Afrique et faire émerger une vision : celle d’une toile de la vie, lumineuse, changeante et multicolore, tissée de fils aux couleurs et teintes de nos valeurs et traditions. Avoir inscrit le nom d’un Berger sans troupeau dans la liste des invités d’honneur et lui offrir un temps de parole, est un signe fort d’humilité́ et de générosité́ », a-t-il salué, estimant que c’est la leçon intime et philosophique la plus importante  de cette 1ère édition d’« Art’ Expo Morocco ». « Notre entreprise est noble : faire émerger une nouvelle vision, celle d’une Afrique capable d’avoir enfin toute sa place dans les grands rendez-vous du « donner et du recevoir » du siècle naissant et de contribuer dignement à la promotion du nouvel ordre mondial tel que le voulait le poète président, Léopold Sédar Senghor dans son « Dialogue des cultures » qui conditionne un avenir de paix pour l’humanité́ toute entière. Il n’est, sans doute, pas tout à fait sûr que : « les arts suffisent à changer le monde de la folie des hommes et de leur génie, mais ils le rendent en tout cas supportable », a conclu Abdoulaye DIALLO « LebergerdelîledenGor » 

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