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ORGANISATION DES ELECTIONS AU SENEGAL : L’Ied met en garde les observateurs internationaux

En conférence de presse, hier, l’Initiative pour l’organisation des élections démocratique (Ied) a, encore, manifesté son souhait au gouvernement du Sénégal d’organiser des élections libres et transparentes. Dans la foulée, Mamadou Lamine Diallo et Cie ont tenu à mettre en garde les observateurs internationaux sur d’éventuels phénomènes qui pourraient se produire le jour ou le lendemain du scrutin.

Organiser des élections libres et transparentes, c’est le souhait de l’initiative pour l’organisation des élections démocratiques, groupement de 23 partis et organisations démocratiques. En conférence de presse, hier, le leader du mouvement Tekki et ses camarades  de l’Ied n’ont pas fait dans la langue de bois. « Nous avions transmis, dès notre constitution, notre initiative au Président de la République et au gouvernement du Sénégal.  Nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour. Nous allons continuer notre combat jusqu’à satisfaction de nos revendications et le 9 février sera l’expression d’une première mobilisation. Celle-ci prendra des formes différentes, mais après ira crescendo», ont déclaré Mamadou Lamine Diallo et Cie. Non sans rappeler que les élections législatives du 30 juillet ont été une mascarade que les partis politiques, les organisations démocratiques et la société civile ont dénoncé. « Ce fut une mascarade planifiée de longue date et exécutée de sang-froid par le pouvoir en place. Jamais les fraudes ont pris dans l’histoire du Sénégal une telle ampleur» ajoute le porte-parole de l’Ied, Mamadou Lamine Diallo.  Pour lui, la marche du 9 février a pour but d’obtenir des autorités politiques la tenue d’une élection présidentielle démocratique, libre et transparente. Et c’est pour cela, selon  toujours lui, ils se sont constitués pour que de telles pratiques  ne se reproduisent. «Nous avons décidé de combattre ensemble pour des élections libres et transparentes. Le dernier rapport de la Cena a confirmé les raisons pour lesquelles l’opposition a considéré les dernières échéances comme une non-élection.  3 310 435 ont voté alors que 2 798 308 électeurs n’ont pas reçu leurs cartes lors des dernières élections législatives. 45% des électeurs inscrits ont été privés de leurs cartes » fait-il savoir. A l’en croire, seule la fraude massive et l’autorisation du conseil constitutionnel de voter sans cartes électeurs et sans cartes d’identité ont pu expliquer les 3 310 435 votants.

 

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