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CAN 2022: L’Algérie, championne d’Afrique, éjectée par la Côte d’Ivoire

FOOTBALL : Énorme sensation à la CAN 2022, l’Algérie, tenante du titre, a été piteusement éliminée dès le premier tour après sa défaite contre la Côte d’Ivoire (1-3), jeudi 20 janvier 2022. Une énorme désillusion pour les Fennecs qui visaient un deuxième trophée consécutif. Dans cette poule E, la Guinée équatoriale, vainqueur de la Sierra Leone, accompagne les Éléphants en 8e de finale.

C’est une déflagration, un coup de tonnerre, un tremblement de terre, etc. L’invraisemblable a eu lieu à Douala : l’Algérie, autrefois magnifique championne d’Afrique, machine à enchaîner 35 matches sans défaite, est tombée dans cette CAN 2022. Éliminée ! Sans gloire et quasiment dans une logique que laissait présager ses deux premières sorties dans cette poule E face à la Sierra Leone (0-0) et la Guinée équatoriale (0-1).

Franck Kessié ouvre le score

Les Fennecs ont offert une prestation indigne d’un champion en titre face à la Côte d’Ivoire. Incapables de prendre le match par le bon bout, ronronnant dans le jeu de possession, les hommes de Belmadi ne se sont montrés dangereux qu’à la 21e minute sur une occasion de Bennacer, le meilleur jouer de la CAN 2019, qui trouve le poteau de Ali Badra. La chance était passée, car une minute à peine après cette opportunité, la Côte d’Ivoire ne gâche pas la sienne. Franck Kessié, après un bon travail de Pépé, qui le sert en retrait dans la surface, ouvre le score (22e). Tout le banc ivoirien fond sur le buteur, qui avait jusqu’à présent eu du mal à entrer dans cette CAN.

Le flop Mahrez

L’Algérie est sonnée. Les têtes sont basses, les mains sur les hanches. Bellaïli, qui se démène depuis le début du match pour réveiller ses coéquipiers est tendu. Et Mahrez ? Les supporters espéraient certainement beaucoup du capitaine algérien, mais il a fallu attendre la 37e minute pour voir le joueur de City déclencher sa première action dangereuse de la rencontre.

Une Algérie sans solution, obligée de mettre de longs ballons sur lesquels la charnière ivoirienne se régale. C’est pourtant sur l’un d’eux que Mandi trouve Bellaïli qui n’ose pas la reprise spontanément dans la surface. Le Bellaïli de 2019 s’en serait donné à cœur joie. L’Algérie a eu le ballon, la plupart du temps, mais a rarement osé prendre ce risque, ce déséquilibre, qui aurait gêner la Côte d’Ivoire.

Les Éléphants, eux, ne se posent pas de question, surtout Ibrahim Sangaré qui profite de l’apathie de la défense adverse pour crucifier Raïs Mbolhi une deuxième fois (40e).

Toutinfo.net (avec RFI)