ELECTRIFICATION DE KEUR NDIAYE OUMY LO : Les travaux arrêtés pour 300.000 FCFA…
Les populations de Keur Ndiaye Oumy Lô avaient enfin cru pouvoir sortir bientôt de l’obscurité avec le démarrage en mi-octobre, du projet d’électrification de la localité. Mais c’était sans compter avec le manque de sérieux avec lequel les entreprises exécutantes, Mina Distribution technologie et son sous-traitant Ndaraw technologie, mènent les travaux, qui sont arrêtés depuis une vingtaine de jours, faute de payement de la taxe due aux eaux et forêts, une modique somme.
C’est à croire que certaines entreprises n’aident pas à la promotion du privé national ! Et pour cause, Mina Distribution technologie et son sous-traitant, Ndaraw technologie font trainer encore le projet d’électrification de la localité de Keur Ndiaye Oumy Lô (région de Louga) et pour lequel, la tutelle avait donné des instructions fermes. En effet, le sous-traitant a été contraint d’arrêter les travaux depuis une vingtaine de jours, parce que n’ayant pas encore payé aux services des Eaux et Forêts, les 315650 Fcfa qu’il leur doit. ‘’L’entrepreneur doit 315.650 F CFA aux eaux et forêts. D’ailleurs, il devait payer plus d’un million Fcfa, mais compte tenu de la nature du projet et de son impact positif dans la localité, on lui a consenti une réduction. Mieux, on lui avait permis de démarrer les travaux en attendant de payer’’, renseigne une source proche du dossier. Qui souligne ‘’d’autres preuves de manque de sérieux’’ de l’entreprise en charge des travaux. En effet, selon les responsables de Keur Ndiaye Oumy Lô, l’entreprise prétexterait aussi la non livraison d’une commande de lampes faites au Maroc. ‘’Cette explication ne convainc personne’’, affirme notre interlocuteur.
Les ouvriers non payés sont rentrés chez eux
Pour leur permettre de travailler dans les meilleures conditions, les travailleurs de l’entreprise Ndaraw technologie qui étaient sur place étaient entièrement pris en charge par un dignitaire de la localité. ‘’Il a mis à leur disposition tout le ravitaillement nécessaire : une centaine de poulets, une quinzaine de chèvres…pour ne citer que cela. Mais malgré cela, le chantier traîne. Même ses employés disent qu’ils ne sont pas payés depuis lors. Ils sont d’ailleurs tous partis. Un seul, le chef de chantier est resté sur place’’, déclare-t-il.
L’info