A la Une

ALIMENTATION : Un Sénégalais consomme 29 kg de poisson par an

L’essentiel des protéines animales dont se nourrissent les Sénégalais proviennent des produits halieutiques, notamment le poisson. Selon une étude du Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), la consommation annuelle de poisson, par habitant, est de 29 kg, soit deux fois la consommation moyenne de la sous-région.

Peut-être que c’est l’effet du riz au poisson, le plat national, au Sénégal. Le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), qui a tenu hier, avec ses partenaires, une rencontre à Dakar, a révélé qu’au Sénégal, la consommation annuelle de poisson, par habitant, est de 29 kg, soit deux fois la consommation moyenne de la sous-région. 

La rencontre en question portait sur le thème : ‘’Renforçons la gouvernance des pêches’’. Au pays de la Téranga, la pêche constitue un secteur clé de l’économie sénégalaise et le poisson reste l’un des aliments les plus consommés. Le secteur de la pêche emploie plus ou moins 600 000 personnes d’après le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest. Mais, le secteur est confronté à un éventail de contraintes, selon les acteurs. En 2012, le Sénégal a enregistré une perte de 300 millions de dollars, soit 3,2% de son PIB, due à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Depuis, les autorités du secteur ont déployé des efforts considérables en se dotant d’une nouvelle loi, d’un plan d’action national pour la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, validé en 2015. 

Par ailleurs, la situation est particulièrement préoccupante dans la mesure où les stocks des mers (poissons d’eau profonde) à forte valeur marchande (principalement destinés à l’exportation) sont pleinement exploités, voire surexploités. La pression sur les espèces consommées localement (les petits pélagiques) continuent de s’accroître en raison de la hausse des exportations de ces espèces.  Ce qui fait peser un risque majeur de pénurie d’approvisionnement du marché local.

L’info