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BONS ASSIMILABLES DU TRESOR : Le Sénégal lève avec succès 50 milliards FCFA

Le Sénégal a réussi à lever hier, un emprunt de 50 milliards FCFA auprès des investisseurs de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

C’est gagné ! Le Sénégal a réussi à lever hier, un emprunt de 50 milliards FCFA auprès des investisseurs de l’UEMOA. Cette levée s’est faite à l’issue d’une émission de Bons assimilables du trésor (BAT) de maturité 1 an sur le marché régional. Ayant attiré 23 investisseurs, l’opération a enregistré une commande de 124,33 milliards FCFA, soit deux fois plus que l’enveloppe de 50 milliards FCFA initialement sollicitée.

Les plus importantes soumissions sont venues des investisseurs du Sénégal (48,2 milliards FCFA), du Bénin (25 milliards FCFA) et du Burkina Faso (21 milliards FCFA). Le taux marginal et taux moyen pondéré sont respectivement ressortis à 2,7% et 2,63% au terme des adjudications. Le rendement moyen pondéré s’est, lui, établi à 2,7%.

La présente émission de Bons Assimilables du Trésor dénommé « Bons de soutien et de résilience » de 50 milliards de FCFA a une maturité de 364 jours, selon UMOA-Titres. La valeur nominale unitaire d’un bon du trésor est de 1.000.000 FCFA et les soumissions sont faites à taux multiples ≤ 3,50%. Le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au dimanche 23 octobre 2022. Elle vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les besoins de trésorerie nécessaires au soutien des efforts de relance économique des États, afin qu’ils retrouvent la trajectoire de croissance d’avant la crise sanitaire de la covid-19. Ces fonds mobilisés vont servir à la résilience dans les changements d’orientation budgétaires prises par les États, face aux chocs adverses et inhabituels auxquelles leurs économies font face. 

Les revenus perçus sur les Bons Assimilables du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidant au Sénégal. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence. 

Pour rappel, l’économie sénégalaise repose principalement le secteur tertiaire qui contribue à hauteur de 50,4% à la formation du PIB. Les secteurs secondaire et primaire représentent 25,8% et 16,62% du PIB, employant respectivement 14% et 32% de la main-d’œuvre. 

L’info