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76ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS-UNIES : Sophie Gladima vente la politique énergétique du Sénégal

Le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima a fait un focus, lors de la 76èmeassemblée générale des Nations-Unies qui s’est tenu à New York et a pris fin ce week-end, la lettre de politique de développement du secteur de l’énergie 2019-2023 et le PSE Vert du Sénégal. 

Le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima, a expliqué lors de la 76èmeassemblée générale des nations unies, la Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie 2019-2023 et le PSE Vert du Sénégal. Selon Sophie Gladima, cette lettre engage le Sénégal à mettre en œuvre une stratégie de mix énergétique, associant entre autres, le gaz naturel, l’hydroélectricité, le solaire, l’éolien etc., en vue d’assurer un accès à l’énergie, en quantité, en qualité et à des coûts compétitifs. ‘’A l’horizon 2030, le Sénégal vise une capacité totale de 999 Mégawatts en énergies renouvelables, à travers la mise en œuvre de sa Contribution déterminée nationale pour un financement estimé à 13 milliards de dollars US dont 8,2 milliards de dollars pour la partie conditionnelle. Ces projets phares permettraient aux ménages et aux entreprises de s’épanouir économiquement en préservant notre planète’’, a-t-il déclaré lors du panel de haut niveau sur le net qui vient de prendre fin à New York. Cette politique, a-t-elle ajouté, a permis de doter le pays d’une production supplémentaire de 220 Mégawatts, grâce à l’exploitation de près d’une dizaine de centrales solaires photovoltaïques et d’une centrale éolienne. Mais d’ores et déjà, se réjouit Sophie Gladima, d’importants efforts financiers ont notamment été déployés à travers une fiscalité ciblée, une délivrance de garantie souveraine, des dotations budgétaires etc.

Avant elle, le président de la République, Macky Sall qui a porté la voie de l’Afrique sur les questions de sécurité et de relance de l’économie mondiale, a demandé au système des Nations-Unies de faciliter la transition énergétique en restaurant les financements de la filière gazière. Selon Macky Sall, les pays aficains pays ne peuvent réussir la transition énergétique et renoncer aux schémas pollueurs des pays industrialisés, sans une alternative viable, juste et équitable. C’est pourquoi il considère que l’arrêt des financements de la filière gazière, sous prétexte que le gaz est une énergie fossile, sans tenir compte du fait qu’il est aussi et surtout une énergie propre, serait une grave atteinte à nos efforts de transition énergétique, d’accès universel à l’électricité, de compétitivité et de développement économique et social.

L’info