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ANTOINE FELIX DIOME : ‘’Le plus urgent, c’est sortir les populations de l’eau…’’

Le ministre de l’Intérieur, après avoir déclenché le plan Orsec, s’est rendu dans plusieurs localités inondées de la banlieue. Partout, Antoine Félix Abdoulaye Diome a été accueilli des populations qui ont tous exprimé le même vœu : les sortir d’urgence des eaux. Une urgence qu’a reconnu le ministre lui-même.

Keur Massar, Thiaroye, Diamaguène-Sicap-Mbao…Le ministre de l’Intérieur a fait le tour de plusieurs localités inondées hier. Partout, Antoine Félix Abdoulaye Diome qui a vu de ses propres yeux, l’ampleur du phénomène, s’est montré disposé à écouter les populations, qui ont tenu à lui parler directement et en face. Et il a dû accepter de les écouter, malgré les réticences de ses proches et de sa sécurité. Après avoir écouté les doléances des populations, le ministre s’est expliqué, notamment sur la mise en œuvre du plan Orsec. Pour le ministre de l’Intérieur, le Plan Orsec permettra un meilleur fonctionnement des services, afin de prendre à bras le corps, le problème. Mais pour Antoine Felix Diome, le plus urgent, c’est de sortir les populations de l’eau et ensuite leur apporter toute l’assistance utile en la matière. Et d’ajouter que cela n’empêchera pas la poursuite parallèle des projets en cours dans le cadre du Progeb. D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur, citant son collègue des Collectivités territoriales, affirme que ces projets sont achevés à 80 et 90%. 

‘’La solution urgence, c’est l’évacuation de l’eau. La solution durable, c’est la canalisation’’

A l’unité 14 des Parcelles assainies de Keur Massar, les populations, notamment les jeunes, se sont adressées au ministre de l’Intérieur. ‘’La solution urgence est l’évacuation de l’eau. La solution durable, c’est la canalisation’’, a dit le porte-parole des populations. Qui ajoute : ‘’on veut que cette situation finisse à partir de cette année. Nous en faisons la demande à vous et au chef de l’Etat. On n’a pas besoin de riz et d’huile. Nous sommes des jeunes ; nous travaillons et nous avons de quoi vivre’’, martèle-t-il. Le porte-parole a aussi exposé la détresse de plusieurs familles qui sont sorties de leurs maisons et qui n’ont pas où aller avec la cherté des loyers. Il a beaucoup regretté les promesses non tenues du Progeb d’initier des travaux de canalisation dans la localité. En citoyens modèles, lui et ses camarades disent ne pas vouloir verser dans la violence, mais ils avertissent ne plus pouvoir se taire.

L’info