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REGLEMENT DE COMPTES: Le fils du président des maures amputé du pied par ses amis

Plus sadique que les amis de fils du président des maures du Sénégal tu meurs. Ils ont voulu venger un certain junior qui s’était bagarré avec Abdoulaye Fall. Ainsi, en complicité avec Abdourahmane Mané, Cheikh Tidiane Sow et Saliou Boye, ils l’ont agressé en lui amputant la jambe. Les accusés risquent entre 15 et 20 ans de travaux forcés. Délibéré au 6 février prochain.

 

La victime, Abdoulaye Fall est le fils du président des Maures du Sénégal. Il a été condamné à trois reprises pour divers délits malgré son handicap. Mais, cette fois-ci, il est le plaignant.  Pour une affaire de vengeance, ses amis ont essayé de le tuer. Heureusement pour lui, il s’en est sorti avec une jambe amputée. Ce qui a valu à ces derniers une comparution hier, à la barre de la chambre criminelle.

Les faits remontent au 20 juin 2012. Abdoulaye Fall avait  une bagarre avec un certain Junior qu’il avait poignardé. Mais, Abdourahmane Mané, Saliou Boye et Cheikh Tidiane Sow voulaient venger ce dernier. C’est ainsi qu’ils ont tendu un piège à Fall pour le corriger.  Ils se sont regroupés dans une école, attendant l’arrivée de Fall. Lorsqu’ils l’ont vu, ils se sont rués sur lui avec des couteaux et des coupes-coupes. Ils lui ont charcuté la jambe.  Ce dernier a échappé à la mort grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers alertés par les éléments de la gendarmerie de Keur Massar. L’enquête ouverte par les pandores a permis l’arrestation d’Abdourahmane Mané qui a avoué avoir agi ainsi pour venger son neveu Junior qui avait été blessé à coups de couteau, lors d’une altercation avec Fall.  Face aux juges de la chambre criminelle de Dakar, les accusés ont nié les faits sans ambages. Abdourahmane Mané déclare qu’il s’est bagarré avec Fall, mais il n’avait pas l’intention de lui ôter la vie. Ces acolytes l’ont suivi dans les dénégations.

La victime a réclamé 500 millions de francs Cfa en guise de réparation. Ensuite, le parquet a demandé la requalification des faits pour Abdourahmane Mané en coups et blessures volontaires ayant entrainé une amputation. Pour la répression, il a requis 20 ans de travaux forcés pour ce dernier, 15 ans pour son acolyte Saliou Boye et 2 ans pour Cheikh Tidiane Sow pour le délit de non-assistance à une personne en danger. Les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement en faveur de leurs clients. Délibéré au 6 février prochain.

BD