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CAP SKIRRING : A la rencontre des prostituées

DECOUVERTE : Jacky. Le nom de cette sénégalaise de 27 ans a été volontairement changé pour garder l’anonymat. Rencontrée au Cap Skirring, elle se dit  prête à faire le tour du monde pour le sexe.

Le sexe occupe une partie importante dans la vie de Jacky une sénégalaise vivant en France précisément à Lens.

 Rencontrée dans une discothèque du Cap, cette aide-infirmière de profession, vit une relation d’amour depuis quatorze avec son copain guide touristique établi au Cap Skirring.

Ils se sont connus sur Facebook et depuis lors ils ont cherché à mieux se connaître. C’est au mois de mai 2018 qu’elle est venue pour la première fois visiter la terre de ses ancêtres  et rendre visite à son fiancé.

 «Je suis venue pour la première fois au Sénégal quand j’avais six ans. Mes deux parents sont tous originaires du Sénégal mais se sont connus et se sont mariés en France», raconte-t-elle.

 Troisième d’une fratrie de cinq enfants, cette jeune fille, teint un peu clair, qui du haut de son 1m,80 est divorcée.

 «Je suis divorcée. J’ai été mariée quand j’avais vingt ans. J’ai fait huit mois de mariage avec un Tunisien», confie-t-elle.

 Mais par incompatibilité d’humeur, ils ont fini par divorcer. 

«J’avais fait un mauvais choix en me mariant avec un homme que j’ai connu quatre mois plus tôt», dit-elle.

Ce mariage raté a changé sa façon d’appréhender les choses. Pour elle, le mariage n’est plus important et n’occupe plus une place de choix dans ses plans.

«JE NE PEUX PAS RESTER UNE SEMAINE SANS FAIRE L’AMOUR…»

Elle n’exclut pas de vivre en concubinage pour longtemps. «Je ne peux pas rester une semaine  sans  faire l’amour. J’ai deux copains en France et au Sénégal.» C’est pendant leurs discussions par internet  qu’elle a pu voir le sexe de son copain.

 Et cela l’a mise dans tous ses états. «J’avais tellement envie de venir déguster la «banane» de mon bel étalon sénégalais»,  explique-t-elle sans gêne avec un brin de sourire.

Sa première visite au Cap Skirring était inoubliable. «J’ai vécu intensément une activité sexuelle. Je faisais l’amour au minimum trois fois par jour.»  

Pour l’aide-infirmière, le sexe participe grandement à l’équilibre humain, donc il faut ne faut point le négliger. Cette férue de films pour adultes est prête à tout pour satisfaire sa libido même si c’est pour traverser des milliers de kilomètres.Maïmouna SANE