ATTENTAT A LA PUDEUR : Un homme de 43 ans joue une partie de striptease avec une fillette de 10 ans
Le chauffeur Mactar diaw a exhibé son sexe devant une fillette de 10 ans pour tenter de la violer. À peine 43 ans, il est poursuivi pour «attentat à la pudeur». Face au juge du tribunal d’Instance de Dakar, il a été condamné à 45 jours de prison ferme.
F.C, une vendeuse d’eau au niveau de la Patte d’Oie, âgée de 10 ans a eu la malchance de croiser sur son chemin Mactar Diaw. Ce dernier, âgé de 43 ans, avait pris son sceau d’eau pour l’obliger à le suivre. F.C s’est prêtée à son jeu en le suivant pour récupérer sa marchandise. Une fois dans un lieu calme, Mactar Diaw a voulu abuser d’elle en exhibant ses parties intimes. Pour se tirer d’affaire, la fillette a usé de toutes ses cordes vocales pour trouver de l’aide. Elle a dû son salut grâce à l’intervention d’un vigile qui avait entendu ses cris de détresse. C’est ainsi qu’il a tiré la victime des griffes du pervers qui était à moitié nu. Mactar Diaw a été conduit à la Police. Après un interrogatoire serré, le mis en cause a reconnu les faits. Habillé d’une chemise de couleur bleue assortie d’un pantalon jean, Mactar Diaw s’est inscrit en faux contre les accusations portées à son encontre. Pour se dédouaner, le prévenu déclare qu’il a exhibé son sexe pour uriner et non pour violer la fillette. «L’idée de la violer, n’a jamais effleuré mon esprit», dit-il. Dans sa version des faits, le prévenu relate que c’est F.C qui l’a trouvé sur les lieux en train d’uriner. Dès qu’elle a vu mon sexe, poursuit-il, elle s’est mise à crier. «C’est archi-faux. Il a pris le sceau que je détenais de force et je l’ai poursuivi pour le récupérer. Arrivée dans une ruelle, il a sorti son sexe et m’a demandé de coucher avec lui. C’est ainsi que j’ai hurlé et le vigile qui était aux alentours m’a secourue», explique la victime. Le père de la fillette a réclamé le franc symbolique. Prenant la parole, le substitut du procureur estime que le prévenu devait être poursuivi pour tentative de viol et pédophilie. «Mais, il n’y a pas eu de contact physique, c’est la raison pour laquelle, j’ai retenu l’attentat à la pudeur», dit-il. Mieux, poursuit le parquet de la République, le prévenu avait fait des aveux circonstanciés à l’enquête préliminaire. «Ainsi, la version qu’il a tenue à la barre ne saurait prospérer», déclare le maître des poursuites qui requiert un an ferme contre le prévenu. Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé la relaxe à titre principal et à titre subsidiaire une application bienveillante de la loi. Selon, Me Aboubakry Barro, son client, n’avait aucunement l’intention d’entretenir une relation sexuelle avec la plaignante, «car, il est impuissant». Rendant son verdict, le juge a condamné le prévenu à 45 jours de prison ferme.
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